L’essor du coworking favorise la multiplicité d’acteurs qui ciblent des utilisateurs aux méthodes de travail évolutives. Les tarifs divergent selon les prestations et les localisations.
Qui sont les acteurs du coworking ?
Au lancement du coworking, ce sont des acteurs spécialisés dans la restauration (Anticafé, EasyWork, MamaWorks) qui ont profité du développement de l’ordinateur portable, du réseau wifi et du travail nomade pour lancer un business. Les prestations sont alors centrées sur des services liés à la restauration, auxquels s’ajoutent wifi haut débit, imprimante et scanner. Puis sont arrivés des acteurs « Première Génération », comme La Cordée, La Ruche, Woma…, prônant une approche différente du travail et de la collaboration dans une ambiance communautaire qui mise sur la décontraction et la bienveillance, la création du lien social et le sentiment communautaire et les échanges entre salariés en déplacement, start-upers. Flairant la tendance, les acteurs de l’industrie immobilière se sont emparés du concept du coworking pour l’intégrer à leur offre en proposant une gamme plus large de services immobiliers. Ce sont les « pure players » (WeWork, Kwerk ) dont le cœur de métier est le coworking, les spécialistes des centres d’affaires (Régus avec Spaces, Multiburo avec le Spot, BAP avec Morning Coworking), les filiales de grands groupes immobiliers ( Nexdoor, filiale de Bouygues Immobilier et Accord Hotels, Blueoffice de Nexity), les foncières (Wellio de Covivio, Secondesk de Gécina, Smartdesk d’Icade).
Concilier travail et bien-être, c'est l'esprit du coworking
Tous ces nouveaux acteurs s’adressent à la fois à des particuliers indépendants, auto-entrepreneurs et salariés nomades mais aussi aux entreprises de toutes tailles, allant des TPE aux grandes entreprises en passant par les start-up. La demande des grandes entreprises s’amplifie d’ailleurs, leur permettant une plus grande souplesse dans la location des bureaux. Selon Cushman & Wakefield, pour les acteurs du coworking, « c’est aussi une sécurité, minimisant les risques liés au faible engagement des petites sociétés ». Par rapport aux acteurs de la « Première Génération », les espaces sont moins bohèmes, plus adaptés au monde du travail avec des bureaux équipés, du mobilier design. De multiples types d’espaces sont proposés : espaces traditionnels, modulables, fermés et ouverts, salles de réunion de diverses surfaces, bulles privatives pour s’isoler pour travailler, téléphoner. L’esprit coworking, c’est aussi s’occuper du bien-être des salariés, même si en arrière plan, le but est d’améliorer la productivité, de nouveaux codes s’installent dans les entreprises : espaces dédiés aux échanges pour se rencontrer entre diverses unités de production, terrasses, cafétéria, espaces événementiels, salle de jeux, de repos…Une ambiance que l’on retrouve aussi dans des petits centres de coworking recevant des jeunes entreprises mais privilégiant un espace de rencontre pour favoriser les échanges entre coworkers.
Quel prix pour louer un espace de coworking ?
Multitude d’acteurs, multitude de localisations, multitude de prestations. Autant de facteurs qui justifient des tarifs très variables : à l’heure, à la journée, au mois, pour une salle de réunion, une salle de conférence pour un évènement, pour un bureau privatif, un open space avec poste attribué ou non. Difficile donc de donner une valeur sachant, par exemple, qu’un bureau privatif, dans Paris peut se louer entre 450 et 1 000 €/mois et en région entre 250 et 550 €/mois. Certains acteurs pratiquent un système d’abonnement pour fidéliser leurs clients.
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