Nicolas Langaigne : « nos boutiques éphémères aident les jeunes marques à se faire connaitre »

Blandine Rochelle
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My Box Corner est un concept d'espaces commerciaux éphémères avec des vendeurs et une gestion des stocks qui permet aux jeunes marques de se lancer. Nicolas Lengaigne, co-fondateur, nous en dit un peu plus.

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Nicolas Langaigne : « nos boutiques éphémères aident les jeunes marques à se faire connaitre »
My Box Corner propose des solutions clés en main pour les jeunes marques. © interiorphoto

En 2013, vous avez lancer My Pop Corner, pourquoi ?

Nicolas Lengaigne. Mes associés et moi-même avons travaillé chez la Redoute et nous avons vu émerger le concept de marketplace, qui permet à des plates-formes de vendre les articles des marques extérieures. Nous avons également observé ce qui se faisait à l’étranger, notamment aux Etats-Unis et nous avons imaginé le même concept que les marketplace mais sous forme de boutiques physiques. Ainsi, une boutique peut abriter le stand d’une jeune marque afin de permettre à cette dernière de se développer et de vendre ses produits.

Bon à savoir

Aujourd’hui, les jeunes marques peuvent se lancer et démarrer les ventes grâce aux solutions et aux aménagements proposés par My Box Corner, dans 3 centres commerciaux situés à Vélizy, Lyon Part-Dieu et Villeneuve d’Ascq.

Aujourd'hui, My Box Corner va plus loin...

En effet, avec My Box Corner, nous mettons, non seulement, à disposition des jeunes marques, un espace et un stand, mais nous mettons également à leur disposition un vendeur qui va se charger de la vente des produits, ainsi qu'un espace en ligne leur permettant de suivre l’avancée des ventes et l’état des stocks en direct. Aujourd’hui, ces ventes peuvent avoir lieu dans trois centres commerciaux différents situés à Velizy, à Lyon Part-Dieu ainsi qu’à Villeneuve d’Ascq.

https://www.youtube.com/watch?v=16kNyK0x6Jk

Vous ciblez le même public avec ces deux concepts ?

Les demandes affluent encore particulièrement pour le service proposé par My Pop Corner, mais depuis que nous avons lancé My Box Corner, nous nous sommes rendus compte que la plupart des jeunes marques, qui se dirigent en premier lieu vers My Pop Corner, optent rapidement pour le concept de My Box Corner qui constitue une offre plus complète et leur permet réellement de valider leur marque et de tester leur projet.

Le vendeur qui va se charger de la vente, est-il correctement formé ?

Absolument, les vendeurs sont formés et s’imprègnent de l’esprit de la marque. Ils apprennent à vendre les produits spécifiques qui leur sont confiés, et ils peuvent recevoir des nouvelles instructions même durant la période de vente.

Les vendeurs sont formés et s’imprègnent de l’esprit de la marque...

ils apprennent à vendre les produits spécifiques qui leur sont confiés et ils peuvent recevoir de nouvelles instructions même durant la période de vente ».

Comment s’assurer qu’un maximum de visiteurs va se rendre dans les concept-stores ?

Nous ne pouvons pas garantir le nombre de visiteurs qui va se rendre dans les stands que nous mettons en place pour les jeunes marques, en revanche nous cherchons des emplacements permettant au plus grand nombre de visiteurs de se rendre dans les concept-stores, de même que les centres commerciaux ne sont pas tous fréquentés par le même public. Nous aidons les jeunes marques à choisir leur point de vente en fonction du public qu’elles ciblent. De plus, nous rassemblons plusieurs marques dans nos concept-stores My Box Corner. Par exemple, au centre commercial V2, nous regroupons 40 marques sur 40 m2 et travaillons avec des marques comme Jimini's, Cabaïa, Hanjo, Cellublue, Merci Handy...). L'idée étant également de proposer des marques complémentaires qui, en communiquant chacune sur leur présence, feront plus de bruit car l'union fait la force.

Nous rassemblons plusieurs marques dans nos concept-stores My Box Corner...

L’idée étant également de proposer des marques complémentaires qui, en communiquant chacune sur leur présence, feront plus de bruit car l’union fait la force ».

Si il y a des invendus ou des ruptures de stocks, que se passe t-il ?

N.L. Dans le cas où une marque ne vend pas tous ses articles, nous lui renvoyons les stocks d’articles invendus. En revanche, si la marque a été victime de son succès et que le vendeur, qui a été mis à sa disposition, ne dispose plus d’assez de stocks, le gérant de la marque en est averti en temps réel et peut décider de renvoyer des stocks pour poursuivre les ventes. D’autant qu’il peut suivre l’état des stocks grâce à son compte en ligne qui lui permet de connaître l’avancée des ventes.

Quels sont vos futurs projets ?

N.L. Nous réfléchissons effectivement à tester le marché étranger, mais nous envisageons également de d’ouvrir d’autres points de ventes pour nos jeunes marques, notamment dans les aéroports et les centres-villes partout en France.

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Nicolas Lengaigne, co-fondateur
Nicolas Lengaigne a travaillé durant 8 ans dans le domaine du e-commerce avant de fonder en 2013 My Pop Corner avec 2 collègues de La Redoute.
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