La future loi Le Maire sur les entreprises s’établit de façon pragmatique, à partir de phases de consultation débouchant sur des propositions concrètes. La première insiste, notamment, sur la nécessité d’un guichet unique en ligne et sur le mentorat.
Loi Le Maire : la création d’entreprises facilitée grâce au numérique
Les lenteurs et les méandres de l’administration sont bien connus et peuvent décourager certaines démarches entrepreneuriales d’où l’idée, à l’ère du digital, de pouvoir créer son entreprise en ligne sous réserve que le futur chef d’entreprise réponde positivement à des tests prouvant ses connaissances comptables et fiscales de base. Faute de ce socle minimal de compétences, la création de l’entreprise peut être refusée. Par ailleurs, cette création en ligne permet de disposer d’un point d’entrée unique pour le futur entrepreneur qui n’aura plus à errer de service en service.
Bon à savoir
Une structure, vraisemblablement numérique, pourrait assurer un accès rapide et facile à l’ensemble des services comme l’Urssaf, la direction régional des finances publiques ou le service déconcentré du ministère du Travail.
Une nécéssité de booster le mentorat pour accompagner les entreprises
Le chef d’entreprise peut se trouver démuni face au développement plus ou moins facile de son entreprise. Une méconnaissance des textes, des règlements, de la fiscalité, des droits de mutation lors du rachat d’une entreprise d’un même secteur… peut conduire l’entreprise droit dans le mur. Pour limiter les défaillances, il faudrait pousser le mentorat à 50 % contre 14 % actuellement et à ceux qui donnent de leur temps pour aider les autres chefs d’entreprise, un dispositif fiscal attractif pourrait être envisagé.
Bon à savoir
Un site référençant toutes les sociétés cherchant repreneur pourrait être lancé. Le pacte Dutreil, prévoyant sous certaines conditions une exonération des droits de mutation, pourrait être simplifié.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)