Le marché des utilisateurs de bureaux dans les principales villes européennes enregistre de belles performances malgré des loyers qui ont globalement tendance à augmenter.
Un volume européen de transactions de bureaux en pente ascendante
Le dynamisme du marché européen des utilisateurs de bureaux n’a pas décéléré au second trimestre 2018. Le niveau des transactions, selon BNP Paribas Real Estate, s’est chiffré à 4,79 millions de m² depuis le début de l’année, soit une augmentation de 4 % par rapport au premier semestre de l’année précédente. Le marché Central London a progressé de 27 % passant de 520 000 m² à 656 000 m², celui de Paris, le plus important en surface de 12 %, passant de 1,058 M de m² à 1,179 M de m². Varsovie, Madrid, Dublin et Lisbonne affichent aussi un réel dynamisme. Si les villes allemandes marquent un léger fléchissement dû aux résultats exceptionnels du premier semestre 2017, elles n’en conservent pas moins un bel attrait.
Taux de vacance en baisse et pression sur les loyers des bureaux
Les taux de vacance ont chuté dans toute l’Europe en raison de la forte demande. La part de bureaux inoccupés, toujours selon la même étude, a particulièrement baissé à Varsovie ( - 4 %), à Amsterdam (-3 %), à Lisbonne (- 2, 4%), à Prague et Milan (- 2,2 %). Parallèlement, les valeurs locatives prime sont restées stables sur les principaux marchés européens, excepté Central London où les loyers ont baissé de 10 % sous l’effet du Brexit pour se situer autour de 1 200 € /m²/an dans la City et sur le West End. Sur Paris, les prix chutent de moitié, par rapport à Central London, sauf dans le QCA où les valeurs peuvent atteindre les 850 €/m²/an et sont orientés à la hausse. Si Milan affiche des loyers prime à 570 € /m²/an et Francfort à 516 €/m²/an, Madrid et Berlin sont à 408 €/m²/an et Lisbonne à 246 €/m²/an.
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