La métropole joue dans la cour des grandes agglomérations même si son marché reste encore étroit. Son potentiel est en revanche très important et le rendement à 4,75 % attractif pour les investisseurs.
Nantes, une capitale régionale aux multiples atouts
La métropole nantaise est souvent mise à la Une des journaux pour sa qualité de vie qui se traduit par des prix encore raisonnables au niveau de l’habitat ancien ou neuf, des équipements scolaires, culturels et sportifs de très bon niveau, de la proximité des stations de La Baule, Pornichet, Pornic... Nantes Saint Nazaire Développement s’active d’ailleurs à valoriser et à faire rayonner la métropole pour attirer de nouvelles compétences. Elle met en avant notamment les activités numériques, le secteur éolien off shore de Saint Nazaire, le nautisme sur le bas Chantenay et cherche à le faire savoir à l’international. Une politique qui porte ses fruits, la population ayant augmenté de plus de 7 % et l’emploi de plus de 6 %.
630 000 habitants sur 24 communes, 20 000 nouveaux nantais chaque année, mais aussi 62 000 entreprises et 330 000 emplois.
L’immobilier tertiaire nantais : cap sur 100 000 m² placés
En sillonnant Nantes, aux abords de la gare et d’Euronantes, puis au sein de l’ile de Nantes, ainsi que sur la commune de Saint-Herblain, la métropole explose et les bureaux y poussent comme des champignons. En moins d’une décennie, le paysage urbain de ces nouveaux quartiers, à deux pas du centre et des quais, s’est métamorphosé de chaque côté de la Loire et manifestement, compte tenu de friches encore non aménagées, la mutation n’est pas près d’être terminée. Sur l’année 2019, la métropole, compte tenu des chiffres du troisième trimestre, vise les 100 000 m² placés, un chiffre atteint voire dépassé depuis 2015. Le taux de vacance est inférieur à 3 %, du jamais vu. Mais l’offre immédiate est réduite à la portion congrue, à 55 000 m² dont 11 % seulement en catégorie A+/A recherchée désormais par les sociétés. L’offre future certaine en bureaux neufs ou restructurés s’élève à 69 500 m². Faute d’offre suffisante, les loyers augmentent. Selon CBRE, le loyer moyen se situe à 205 €/m²/an contre 180 €/m²/an voici trois ans et les mesures d’accompagnement baissent. Le loyer « prime », dans le centre-ville, atteint les 230 €/m²/an.
L’Île de Nantes se développe au sud-ouest
Près de 20 ans après le lancement du projet urbain, l’Île de Nantes demeure un laboratoire de 340 hectares où s’invente la ville de demain autour de trois dynamiques :
- Qualité environnementale.
- Créativité.
- Mixité.
Après les équipes Chemetoff (2001-2009), Smets et Depuydt (2010-2016), un nouveau tandem, formé par la paysagiste Jacqueline Osty et l’architecte urbaniste Claire Schorter, prend les rênes du projet urbain pour la période 2017-2025. C’est actuellement la partie sud-ouest de l’île qui bouge. La démolition du Marché d’intérêt national (MIN), démarrée au printemps 2019 suivie du démantèlement de faisceau ferroviaire en 2022, lance une nouvelle phase sur le grand quartier sud ouest, avec un potentiel de développement de 80 ha où seront construits 6 000 logements, 215 000 m², activités et commerces, 40 000 m² d’équipements métropolitains ou de proximité. Le futur CHU (225 000 m²) va s’implanter sur cette partie avec 1400 lits et 8 000 salariés, la faculté de Santé, les écoles paramédicales.
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