Les petites surfaces commerciales des grands centres-villes affichent des loyers stables
Les commerces spécialisés en équipement de la personne, loisirs et restauration se portent bien à Paris comme dans les grandes métropoles. Leurs valeurs locatives, en petites surfaces, demeurent stables au premier semestre 2017.
A Paris, les commerces de la Rive Droite sont toujours plébiscités
Alors que le commerce de détail périclite dans les villes moyennes, il se porte relativement bien dans les grandes villes, à condition de bien cibler l’activité en vogue actuellement : une boutique mixant vêtements et accessoires, un restaurant fast food combinant rapidité et qualité… Il faut éviter les magasins liés à l’équipement de la maison, ceux-ci ne font plus recette actuellement. Par ailleurs, selon l’étude réalisée par Cushman & Wakefield, ce sont les surfaces inférieures à 600 m² qui résistent le mieux en valeurs locatives. Et c’est la Rive Droite qui concentre les trois quart des ouvertures recensées sur la capitale. Dans le Marais, ce sont les rues des Rosiers, de Bretagne et Vieille du Temple qui accueillent les enseignes Hipanema, MO&CO, Scoop mea a cookie. Les quartiers Madeleine/Opéra ainsi que l’avenue des Champs-Elysées et les rues Saint-Honoré ou Faubourg Saint-Honoré voient également l’arrivée de nouvelles enseignes.
Bon à savoir
À Paris, la Rive Gauche séduit aussi. C’est le secteur Sèvres/Bac/Saint-Germain qui concentre 70 % des prises à bail, les signatures étant majoritairement réparties entre le boulevard Saint-Germain, la rue de Rennes, les rues de Seine et du Cherche Midi.
Dans les grandes villes de province, les loyers des commerces sont stables
Confirmant la tendance du 1er trimestre 2017, le second marque un mouvement dynamique sur Lyon et Marseille. A Lyon, c’est la commercialisation du Grand Hôtel Dieu qui attire toute les convoitises. A Marseille, le projet du centre commercial Prado conforte son offre future avec notamment plusieurs enseignes de restauration comme Côté Sushi, Grom France. Other Stories s’installe à Bordeaux, cours de l’Intendance. Lille n’est pas en reste et a accueilli, entre autres, Jours Heureux et le chocolatier Jean Trogneux rue Esquermoise et Mes Demoiselles rue de la Monnaie.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)