L’immobilier tertiaire face au défi climatique

Bien que les choses soient en train de changer et qu’une prise de conscience s’opère, force est de constater que l'immobilier tertiaire a longtemps été responsable d'une part significative des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d'énergie. En effet, les bâtiments tertiaires intègrent des systèmes de chauffage, de climatisation et d'éclairage dont l’impact environnemental est non négligeable. De plus, la gestion des déchets et la consommation d'eau peuvent aussi contribuer à creuser l'empreinte carbone. Mais comme nous l’évoquions plus haut,  un changement de paradigme est en train de se produire et l'immobilier tertiaire semble bien décidé à prendre à bras les difficultés liées à la durabilité et à l'impact climatique.

Pour relever le défi climatique, l’immobilier tertiaire a mis en place des alternatives empreintes d’éco-durabilité comme le recours à des matériaux de construction écologiques, la recherche de l'efficacité énergétique, l’utilisation d’énergies renouvelables ou encore la gestion responsable des ressources. Autant de solutions dont l’application n’aurait pas été envisagée il y a quelques années.

L’immobilier tertiaire peut tirer profit  d'une approche plus durable. Non contents de réduire leur impact sur le climat, les bâtiments tertiaires durables peuvent réaliser des économies d'énergie et réduire drastiquement leurs coûts d'exploitation. Il est également permis de penser qu’au-delà de la préservation de l’environnement, le bien-être des salariés s’en trouverait augmenté. Il a été prouvé , que le fait d’évoluer au sein d’un environnement de travail sain favorise la productivité. Les avantages économiques et environnementaux peuvent alors se rejoindre et profiter mutuellement l’un de l’autre.