Les profondes mutations de la consommation obligent les commerçants à repenser leurs modèles. Procos, fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé, plaide pour une réflexion globale et des mesures qui s’articulent autour de quatre axes.
1. Faciliter la transformation des commerces
Des accompagnements sur le plan de la formation, de la fiscalité… favorisant l’adaptation de tous les commerçants aux enjeux du numérique et la formation des équipes magasins permettraient de proposer aux consommateurs une expérience combinant confort d’achat en magasin et sur le net. Pour Procos, c’est à cette condition que l’emploi local en magasin sera maintenu et développé. Ce qui est un enjeu majeur des territoires.
2. Encourager les logiques partenariales
Des structures de coordination entre acteurs publics, investisseurs privés et acteurs des différents secteurs d’activité ( logement, transport, services publics, commerces…) devraient émerger pour favoriser une approche locale et globale s’inscrivant dans le long terme.
3. Travailler à l’échelle locale
Les difficultés des villes moyennes sont identifiées. La redynamisation des territoires passe par la densification des centres-villes avec les logƒements et les emplois, l’affirmation d’une identité locale et d’un management spécifique de zones prioritaires de modernisation et de dynamisation du commerce située en centre-ville et en périphérie. Pour Procos, des réponses nationales à une problématique locale en peuvent qu’accentuer les dysfonctionnements. L’approche qui opposerait les polarités commerciales entre elles, notamment entre centre-ville et périphérie est dépassée. La réflexion et le diagnostic doivent s’appréhender à l’échelle du bassin de vie dans lequel se créée un équilibre démographique, économique et commercial.
4. Partager une vision de l’aménagement du territoire
L’intégration de tous les acteurs du territoire dans les phases de diagnostics et de préconisations serait le gage d’un commerce mieux intégré dans la ville de demain. Selon Procos, la logique de moratoire est statique et défensive. Mieux vaut une démarche collaborative et constructive.
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