Bureaux Aix-Marseille : la demande placée en retrait mais l'investissement en hausse
Le marché des bureaux à Aix-Marseille accuse un repli de 15 % en volume placé mais gagne 10 % au niveau de l’investissement. Les loyers demeurent stables.
Faute de grandes surfaces la demande placée baisse à Aix-Marseille
L’année 2018 marque le pas par rapport à une année précédente exceptionnelle. Le volume placé se situe à 124 000 m² contre 140 000 m² en 2017, soit une baisse de 15 %. Par quartier d’affaires, en termes de volumes placés, à l’exception de Marseille Centre qui n’a pas connu de grandes transactions, le marché est en hausse sur les autres secteurs, notamment Marseille Est. Euroméditerranée, pénalisé par l’absence de grandes transactions, a toutefois compensé ce manque par des transactions de tailles intermédiaires. Marseille Sud, souffrant d’une offre de qualité livrée, devra attendre 2021 pour retrouver des programmes neufs et adaptés à la demande. Face à cette pénurie des offres neuves et de grandes transactions, les immeubles de seconde main et les surfaces inférieures à 3 000 M² ont tiré leur épingle du jeu. Ainsi, les immeubles comme Totem ou les Docks ont absorbé plusieurs projets de plus de 1 000 m².
Malgré le repli attendu faute de livraison de grandes surfaces de qualité, le nombre de transactions est toutefois en hausse de 10 %, preuve du dynamisme du marché. Le secteur public reste bien présent mais les grands groupes privés regagnent du terrain et représentent plus de 80 % des transactions de plus de 1 000 m² ».
Nicolas Treich, directeur BNPRE Transaction à Marseille.
Des investissements dans l'immobilier de bureaux qui dépassent les 250 M €
Les valeurs locatives se maintiennent à un très bon niveau. Dans la tour La Marseillaise, réalisée par Jean Nouvel et fraichement livrée, le loyer atteint 320 €/m²/an hors taxes et hors charges. Une valeur exceptionnelle pour un bâtiment qui l’est tout autant. Sur les autres immeubles neufs ou très récents, la valeur moyenne s’établit à 260 €/m²/an et à 210 €/m²/an en seconde main et dans des immeubles n’étant pas déclarés IGH. Au niveau de l’investissement, le montant s’élève à 266 M€ en hausse de 10 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Le taux de rendement est de 4,70 %, en baisse faute de produits « prime ».
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